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Le pont du Gard

Au Ier siècle après Jésus-Christ, alors que la construction du pont du Gard s’achevait, un ouvrier consciencieux du nom d’Augustin Gilo était en train de s'assurer que tout était vraiment prêt pour l’inauguration du lendemain. Alors qu’il s’apprêtait à enfin rentrer chez lui, satisfait du travail fait et fier que ce merveilleux et si bel ouvrage soit enfin prêt à être utilisé. Il entendit tout à coup des bruits étranges qui montaient du bas du pont. Intrigué, il se pencha pour voir ce qui pouvait bien se passer. Il ne vit rien, mais il fut alors soudainement victime d’un violent vertige. Il sentit qu’il perdait tous ses repaires et tomba dans le vide.

Étant donné la hauteur du pont et la vitesse de la chute, il n'eut malheureusement aucune chance de s’en sortir vivant.

Le lendemain, des paysans possédant des champs en contrebas du pont du Gard retrouvèrent le corps d’Augustin échoué sur la berge.

Lorsque sa femme apprit la terrible nouvelle, elle souhaita du plus profond de son cœur que le pont puisse garder en mémoire le nom de son mari. Elle demanda au chef du chantier que sa volonté puisse être respectée, afin qu'Augustin reste à jamais lié à l'ouvrage de sa vie.

Depuis ce jour et malgré les années passées, les changements intervenus dans la vie du pont du Gard,vous pouvez lire, sous la troisième voûte, le nom d’Augustin Gilo gravé dans la pierre...

                                   Ninon                                      

 

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